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Avant l’avènement du professionnalisme, la plus haute division du volley-ball français s’appelait la Nationale I, en masculin comme en féminin, au terme de la saison elle désignait les équipes championnes de France.
En avril 1975, une des années phares du volley clamartois nos garçons et nos filles s’étaient imposé(e)s en remportant les poules finales de Nationales 2, les titres masculin et féminin et en gagnant de haute lutte le droit d'intégrer la Nationale I.
De 1975 à 1979 nos 2 équipes se maintiennent sans problème dans cette plus haute division terminant en milieu de tableau mais sans accès au podium.
Pour la saison 1979-1980, la FFVB avait modifié la formule du championnat: Nationale I à 8 équipes pour les filles et 10 pour les garçons, et à l’issue des 14 ou 18 journées de la saison régulière, elle organisait une poule finale à 4 sur 3 week-ends. Ces tournois se disputaient sur le terrain du 3ème puis du 2ème et enfin du premier, chaque équipe disputait 2 matchs à chacune de ces journées.
Clamart après une fin de saison magistrale décroche à l’arraché la 4ème place et le droit de disputer cette poule finale, avec Asnières, St Maur et Cannes, des équipes où se retrouvaient la plupart des internationaux français.
Cannes, 3ème organise le premier tournoi et Clamart crée la surprise en gagnant ses 2 matchs et en prenant la tête de la phase finale. A St Maur, nos joueurs battent Cannes mais s’inclinent 2/3 devant Asnières tout en conservant la tête de la poule. A St Maur, nos joueurs battent Cannes mais s’inclinent 2/3 devant Asnières tout en
conservant la tête de la poule. Au dernier tournoi, les Clamartois battent à nouveau St Maur mais s’inclinent 1/3 au dernier match devant cannes et son capitaine Alain Fabiani. Asnières ayant remporté ses deux dernières rencontres nous rejoint en tête au nombre de points mais remporte au set-average le titre de Champion de France, avec 2 petits sets d’avance.
L’équipe composée entre autre de Christophe Geiler, Didier Belna, Alain Clévenot, Dominique Pavan, Michel Attié et Eric N'Gapeth est passée tout près d’un exploit retentissant et la qualification pour la Coupe d’Europe 1980-1981 ne compensera pas tout-à-fait la déception.
Certains de ces noms ne sont pas inconnus aux supporters de l’équipe de France actuelle ou de la LAM et LBM : Earwin Ngapeth, Trévor Clévenot, Loïc et Baptiste Geiler, Raphaël Attié...
Cette performance de premier plan sera aussi, le signal du déclin, nos joueurs vont être sollicités par les clubs à gros budgets, c’est la fin du volley amateur de haut niveau. En 1980-1981 l’équipe termine encore à la 7ème place, puis à la 9ème en 1981-82, synonyme de descente en nationale 2. Clamart ne réintégrera jamais le plus haut niveau alors que l’équipe féminine y restera 28 ans.
Cette même saison 1979-1980 marque le début de la décennie la plus marquante de notre équipe féminine. Le championnat se déroule en poule unique de 8. Comme pour les garçons, la première phase ne décerne pas le titre national qui dépendra d’une poule finale à 4 sur 3 week-ends. Ces tournois se disputent sur le terrain du 3ème puis du 2ème et enfin du premier, chaque équipe dispute 2 matchs à chaque fois.
A l’issue de cette première phase, Clamart occupe la première place et aborde la poule finale avec de grandes ambitions mais lors du premier tournoi à Montpellier, nos joueuses qui mènent 2/0 contre Lyon, s’inclinent 14/16 au 3ème set et perdent le match. Cette défaite leur coûtera le titre. Elles s’inclinent aussi devant Montpellier. Elles se reprennent dans le 2ème tournoi à Tourcoing en battant Lyon 3/1 mais en étant défaites 2/3 par Tourcoing. Le tournoi final se déroule à Clamart, nos joueuse y remportent deux victoires mais terminent finalement à la deuxième place, un point derrière Lyon, inattendu vainqueur.
Avec la performance des garçons, Clamart s’offre 2 qualifications en Coupe d’Europe la même année, performance assez unique dans les annales de la FFVB.
Pour l’équipe féminine, l’histoire ne s’arrêtera pas là, l’épopée va se poursuivre jusqu’en 2003 avec 6 titres successifs de Championnes de France (de 1981 à 1986) et deux autres places sur le podium en 1987 et 1988.